Sans surprise, Wonder Woman 1984 se place dans la continuité du volet précédent et propose une histoire classique dans la veine du chara-building des super-héros.
Pourquoi 1984 alors que tout aurait pu se dérouler n'importe quand après la 2é Guerre Mondiale ? Probablement pour tenter de chopper la vague des 80's. Si tel est le cas, c'est raté. On a bien un travail sur l'image et la colorimétrie, ainsi que sur les costumes/coiffures et les décors, mais sinon, zéro intérêt scénaristique. Dommage, j'aurais trouvé vraiment classe d'avoir droit à une ambiance néon/synthwave.
Côté musique, hormis la reprise "The Surface of the Sun" de John Murphy (oui celle de "Sunshine"), aucune envolée lyrique ne viendra chatouiller nos oreilles. Même le thème de Wonder Woman est juste balancé de façon timide ci et là alors qu'il appuyait fort bien les scènes d'action du premier film.
Au niveau du scénario, je le disais plus haut, c'est l'histoire d'un chara-building, qui va trouver sa force intérieure et devenir plus fort. On nous sert deux méchants dont Maxwell Lord campé par le très en vogue Pedro Pascal que j'aimerais revoir dans les prochains films DCU, et Barbara Minerva/Cheetah. Ces deux antagonistes sont certes charismatiques mais peinent à se poser comme de vraies menaces et n'ont que peu d'influence sur le destin de Wonder Woman.
Concernant Wonder Woman, ses deux scènes d'exposition principales, à savoir celle d'intro et celle du centre-commercial, sont inutile pour la première (ouais ok "the truth is all there is" merci pour la phrase de merde qui va servir de catalyseur pour le dénouement blabla), et foirée pour la seconde qui se la joue limite comédie. Dommage.