Difficile de commenter un film aussi vide. Vide de sens et d'intérêt, où même les effets spéciaux sont lambda. Là où le premier volet de 1987 fleurait bon le bourrinage dopé à la testostérone, celui de 2018 pue simplement la beaufitude dopée au 'murica-fuck-yeah.
J'aurais pu pardonner cela à un téléfilm passant tard un samedi sur NRJ12 ou W9, vous savez, le genre de production bas du front qu'il est toujours plaisant de regarder d'un œil avec une binouze et une pizza.
Même les suites de Starship Troopers, infâmes concentrés de nullité, se hissent sans difficulté plus haut que ce quatrième volet de la franchise Predator. On tombe en fait ici encore plus bas que la saga AvP pour donner un ordre d'idées.
Tout ici est stupide, lourdingue, et pire que tout : assumé. Tous les personnages ont été écrits sur un seul trait de personnalité : "Hé regardez comme je suis badass et débile".
Un grand moment d'étonnement survient toutefois lorsque le réalisateur parvient à caser un message sur le réchauffement climatique qui va causer la perte de l'Humanité. J'avoue, là j'étais scotché.
Au fait, si quelqu'un sait ce qu'il advient d'Emily, la femme du personnage principal, qu'il prévienne les autorités, car elle est perdue de recherche et tout le monde s'en fout.