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Séance ciné !

News postée le 17-01-2022
Tags reliés à cette news : cool world, aya et la sorcière, the french dispatch, resident evil welcome to racoon city, the kentucky fried movie, the dead dont die, oss 117 alerte rouge en afrique noire, dont look up, wes anderson, leonardo dicaprio, jean dujardin,
Dans la catégorie cinema

Cool World

L'enfant indigne de "Who Framed Roger Rabbit", destiné à un public adulte de par son univers sombre et sale et son scénario plus mature, Cool World peine surtout sur les plans visuel et narratif.

Les dessins sont certes magnifiques mais leur incrustation sur la pellicule fait beaucoup trop artificielle pour sonner vrai. Il est la plupart du temps difficile d'adhérer au fait que les acteurs soient dans le monde des Doodle. Il n'y a pas de symbiose entre prises de vue réelles et animées, ce que l'on peut imputer à un budget deux fois moindres que celui de son ainé réalisé par Zemeckis.

Le scénario est intéressant et comme je le disais plus haut, mature. Mais il est, je trouve, mal raconté et mal rythmé, certaines scènes trainent en longueur pour rien, ce qui nuit grandement à l'expérience.

Le trio d'acteurs est plutôt classe : Brad Pitt, Kim Basinger et Gabriel Byrne. Mais seul ce dernier arrive à faire un sans faute. Brad Pitt jongle entre le mauvais et le très bon avec ses mimiques cultes, mais Kim Bassinger est totalement hors sujet.


Āya to majo (Aya et la Sorcière)

De prime abord surpris par le fait que ce film d'animation ait été réalisé en images de synthèse et non pas comme un bon vieil animé des familles, il faut avouer qu'on retrouve très vite nos marques "Ghibliesques".

L'animation des personnages est une signature qui ne trompe pas, c'est signé du studio, et globalement, tout le pan visuel est totalement ancré dans la mythologie que l'on aime tant.

J'ai d'ailleurs trouvé le rendu assez sympathique, coloré et chatoyant, très bien animé (regardez les liquides), mais qui manque toutefois d'une légère originalité pour le rendre unique. Cela étant dit, le mix 3D/Animé est loin d'être immonde. Le character design est même plutôt classe, notamment pour Mandrake.

Passée un introduction copiée d'Harry Potter (un nouveau né déposé par un personnage en moto devant sa maison d'adoption, avec un petit mot, et des pouvoirs magiques en arrière plan), on plonge donc dans le scénario.

Si le film se suit facilement et maintient l'intérêt tout du long, il faut avouer que la fin s'écrase tel un 38 tonnes lancé à 130 sur un bunker. En effet, il est vraiment déstabilisant que le film se termine abruptement alors que toutes les questions n'ont pas trouvé leur réponse. Et finalement on nous enlève le pain de la bouche.

C'est d'autant plus dommage que, comme je le disais plus haut, c'est plutôt sympa globalement même si on est loin d'une poésie et d'une philosophie façon Mononoke ou Chateau dans le Ciel, et franchement, ce n'est pas l'ambition de Goro Miyazaki.

Reste la musique qui est elle aussi originale pour un Ghibli, c'est la première fois qu'on entend une OST aussi rock et jazzy à la fois. Dommage qu'on entende qu'une seule chanson cela dit.


The French Dispatch

Monsieur Anderson ! Comme vous pouvez le constater, nous avons l’œil sur vous depuis quelques temps, et nous avons l'impression que vous ne menez PAS de double vie. Réalisateur de films pour une "respectable" société de production, vous avez un numéro de sécurité sociale, vous payez vos impôts et vous... avez un faible pour la symétrie.

Comme d'autres réalisateurs de renom, vous êtes enfermés dans un cycle sans fin qui vous condamne à répéter les mêmes gestes jusqu'à épuisement. On sent que vous vous faites plaisir car à chaque itération ou reboot on retrouve ce souci du détail, cette volonté de donner votre vision d'un univers fantasmagorique unique.

Monsieur Anderson, avec "The French Dispatch" vous prouvez encore une fois (en était-il besoin) que vous êtes le maître incontesté en votre demeure, et vous proposez un film absolument magnifique et totalement fou, qui porte votre ADN.

Mais à force de recommencer éternellement vous peinez à surprendre véritablement votre auditoire. Pour continuer à nous faire rêver, devenez le Neo de la prophétie, Monsieur Anderson.


Resident Evil : Welcome to Racoon City

Quand on évoque les films "Resident Evil" en ma présence, j'ai toujours une crise, résultat du stress post-traumatique induit par l'inoculation de toute une série de films tous plus atroces les uns que les autres.

Hormis les OAV en images de synthèse pondu par Capcom, la saga a été sacrément malmenée en dehors du médium vidéo-ludique, et c'est avec mon optimisme légendaire que j'attendais donc avec curiosité et impatience ce nouveau film "live" de la franchise.

Porteur d'espoir avec sa merveilleuse idée de se dissocier les navets de Paul W.S. Anderson, et de proposer enfin quelque chose qui ait des airs de Resident Evil, Johannes Roberts a hélas fini par nous poser un nouvel étron dans les yeux, suite non avouée de "Two Girls, One Cup".

Les jeux RE, en tout cas les 6 premiers, sont nanardesques au possible dans leur mise en scène, c'est un fait, c'est assumé. Il suffit de revoir la scène d'intro en images réelles du premier jeu pour s'en convaincre. Mais ingame, c'est du survival-horror qui se prend au sérieux et qui demande parfois d'utiliser ses méninges.

Là où "Welcome to Raccoon City" excelle, c'est dans sa retranscription en mode série Z d'une histoire de zombies. C'est bourrin et débile comme l'intro du premier jeu de 1997, mais justement, à trop faire dans le déglingo, on finit par décrocher. Si les jeux avaient été aussi cons, ils n'auraient pas eu autant de succès. Et il est donc dommage que le mélange entre l'histoire ras des paquerettes, et le scénario un peu plus fouillé ne soit pas au rendez-vous.

De plus, on ne pourra que regretter la tartine écoeurante de fan-service, enfoncée avec les pieds dans nos gosiers. De la référence, en veux-tu, en voilà, à tous les coins de pellicule. On va retrouver un marasme issu de RE1 et RE2, sans queue ni tête, des trucs balancés sans contexte (coucou Lisa Trevor ou encore les jumeaux Ashford...) sans arrêt. C'est comme si on vivait en boucle le meme "Pointing Rick Dalton". Du coup on ne sait plus trop si on est dans l'hommage ou simplement dans le remplissage bête et gratuit.

Et quand on voit ce qu'il est advenu du personnage de Leon Kennedy, je pense qu'on peut s'asseoir sur l'hommage. Mais qui est le con qui a osé défoncer à ce point là l'un des piliers de Resident Evil ? On est quand même sur le type qui s'endort au boulot, qui ne se réveille pas quand un camion citerne explose à 30 mètres de lui ! On est quand même sur le blaireau dont le seul background révélé est d'avoir tiré dans le fion d'un collègue. On est quand même sur le gars qui ne sert strictement à rien pendant tout le film, sauf à la toute fin quand il trouve un bazooka et qu'il fait feu sur ses potes, dans un train.

Le reste du casting est loin de relever le niveau. Il y a tellement de personnages qu'aucun n'est assez mis en avant, et donc tout le monde est plus ou moins gâché, tout comme les effets spéciaux franchement datés, qu'une image très sombre peine à cacher.

Frisant parfois avec le fan-film, mais proposant quelques séquences inspirées et inspirantes, il n'en reste pas moins le meilleur film live Resident Evil. Et c'est déjà bien.


The Kentucky Fried Movie

Ah, les débuts du trio Z.A.Z mis en scène par John Landis. Autant dire qu'on a affaire ici à un monument qui va lancer pour le bon la carrière des trois humoristes les plus drôles des quarante dernières années (ce n'est que mon point de vue).

C'est raciste, c'est sexiste, c'est bourrin... mais c'est intelligent et absurde. En bref c'est de l'humour qui ne cherche pas à se moquer mais juste à faire rire. Outre l'influence de Monthy Piton, on retrouve le genèse de ce qui donnera plus tard des films cultes comme "Top Secret !", la saga "Naked Gun", les "Airplane !" et également les "Hot Shots !" héritiers du trio. Puis bien plus tard cela donnera la saga "Scary Movie" qui elle même donnera naissance à tout un tas de bouses sans nom. L'héritage des Z.A.Z ne s'est pas arrêté aux frontières des Etats-Unis puisqu'en France, Les Nuls vont avec brio reprendre la formule et l'adapter à leur sauce.

Si tous les sketchs ici présents sont assez inégaux, certains valent le détour, notamment celui qui se passe en Chine.


The Dead Don't Die

C'est sur les conseils du tonton bourré au repas de Noël que je me suis motivé à enfin regarder "The Dead Don't Die". A la base, je l'avais relégué au fin fond de ma wish-list car voir un énième film de zombies à la sauce humour ne me tentait pas trop, et avouons le, la bande-annonce nous vend du "Zombieland" ou du "Shaun of the Dead".

Alors qu'en fait, on est bien loin de tout cela.

J'avais oublié à quel point Jim Jarmusch était décalé et cette piqure de rappel a le mérite de réactiver les cellules endormies. On retrouve donc cette patte typique, qui faisait de "The Man Who Cry" une sorte d'OVNI (d'ailleurs à l'heure actuelle c'est toujours un OVNI selon moi).

Tout confère à l'absurde. Du fait que les morts sortent de leur tombe et que cela ne choque pas vraiment grand monde, puisque tous les personnages ont l'air d'accepter la situation sans trop s'énerver, jusqu'à l'explication officielle de cet évènement (mis en doute par le halo violet autour de la Lune), en passant par les situations loufoques, et les longs moments de silence gênant.

S'entourant d'une épaisse et grasse couche méta vraiment pas subtile, on a parfois l'impression d'être forcés de "rire" par quelqu'un qui nous expliquerait une blague car il l'aurait mal racontée ou alors tout simplement parce que la blague serait foireuse.

Tout cela concourt a faire de "The Dead Don't Die" un film finalement original, avec un message nihiliste, ou même misanthrope, bref, critique envers la société (ce qui est en réalité le message sous-jacent de tous les films de zombie).


OSS 117 - Alerte Rouge en Afrique Noire

Surprenamment pas si mauvais alors que tout laissait présager une purge monumentale. Si on atteint pas la finesse d'un Hazanavicius au niveau de la réalisation, on a quand même J-F. Halin à l'écriture et on retrouve donc les dialogues piquants qui ont rendu culte l'OSS-117 campé par Jean Dujardin.

Toujours en décalage complet avec son temps, l'agent secret va être encore plus insupportable, et va donner lieu à quelques séquence épiques, notamment avec le serpent. Misogyne et raciste, homosexuel refoulé, il est bel et bien resté le même malgré les années qui l'ont certes rendu un peu plus... mou (!).

Le scénario va tartiner allègrement sur la "françafrique" et les divers scandales d’État qui entourent des dossiers qui méritent de ne pas être oubliés. Les traiter avec humour ne les rend pas moins importants.

Plus j'y repense et plus je me dis qu'on retrouve les toues les ingrédients des films précédents, et cette suite s'inscrit naturellement dans la continuité.

On aura au passage la confirmation que les univers de "Au Service de la France" et de "OSS-117" sont les mêmes puisque les agents Moulinier et Calot font une apparition furtive dans le film.


Don't Look Up

Une déprime cosmique. Loin d'être drôle, "Don't Look Up" oscille tellement entre la réalité et la fiction qu'il est démoralisant.

C'est ce qui en fait un excellent film d'ailleurs, mais différent de "Idiocracy" forcément cité en référence, qui faisait pour le coup vraiment appel à l'humour.

Ici, si les situations prêtent à rire, elles sont tellement crédibles et ont tellement un air de déjà vu, qu'elles sont en fait d'une tristesse absolue.

Reflet de notre société, critique acerbe des médias, des réseaux sociaux et de l'administration qui font tout passer par le prisme de l'argent facile. Si tout est exagéré, rien n'est fondamentalement faux.

La pandémie de SARS-COV-2 et la réchauffement climatique sont les exemples typiques pour faire le lien entre la fiction présentée ici, et notre réalité. L'allégorie est bel et bien là et le message est clair.

Porté par un casting assez fou, l'histoire tout aussi dingue se suit avec plaisir jusqu'au dénouement et jusqu'aux scènes post-générique. J'ai juste un problème avec le rôle de Timothée Chalamet qui ne sert strictement à rien hormis prononcer une courte prière à la fin. Tous les autres rôles sont géniaux.

A voir absolument, avec un esprit critique de préférence.

________________
Par Benben


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