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Rise of the Tomb Raider

News postée le 19-11-2018
Tags reliés à cette news : rise of the tomb raider, lara croft, playstation, jeux-video,
Dans la catégorie jeux-video

N'est pas Uncharted qui veut !

Les tribulations de la jeune Lara Croft reprennent de plus belle dans ce second volet d’une trilogie qui cherche à exhumer le passé de l’archéologue à la gâchette facile. En essayant de marcher sur les traces d’un certain Nathan Drake, la licence Tomb Raider n’aurait-elle pas finalement perdu une partie de son identité ?

La phase d’introduction semble l’annoncer tout de suite : perdue dans les montagnes de Sibérie, Lara est promise à une aventure rude et violente. Rappelez-vous ce qu’elle subissait en 2013 sur son île du pacifique, et imaginez-vous ce que cela pourrait donner dans un environnement encore plus rude. Mais loin de proposer une expérience survivaliste, cet éveil de la pilleuse de tombes aura plutôt des airs de maternelle étant donné sa facilité.

Le scénario principal n’étant agrémenté d’aucune épreuve hormis les combats, le joueur ne souhaitant pas s’attarder sur le titre pourra donc tailler la route sans trop se poser de questions. L’expérience n’acquiert ses galons qu’avec tous les à-côtés proposés : ramasser une multitude d’objets permettant d’améliorer l’équipement, chasser afin de récolter les peaux d’animaux, récupérer des babioles, pardon des artefacts, et enfin trouver des manuscrits qui embellissent l’histoire sont autant d'activités qui exécutent à merveille leur office de remplissage. Au même rayon on notera également la quête de pièces d’or byzantines pouvant être échangées contre de l’équipement.

Evoquons aussi les challenges disséminés sur les différentes zones du monde ouvert : couper des drapeaux, brûler des affiches, briser des lampes ou des statues… Telles seront les excuses pour tout saloper sur le passage de Lara, ainsi que pour rajouter quelques heures de jeu totalement inutiles.

Nous aurons aussi la possibilité d'accepter des missions annexes qui seront proposées par des PNJ, mais elles se résument le plus souvent à des quêtes FedEx sans grand intérêt.

Les tombes « optionnelles » (à mon sens indispensables sinon autant ne pas lancer Tomb Raider) se présentent donc comme le point fort du jeu et offrent quelques énigmes intéressantes à défaut d’être complexes. En bonus, Lara apprend pour chaque tombe complétée, une compétence plus ou moins utile. Tout cela fait gagner des points d’expérience, permettant de débloquer d’autres compétences dans un arbre d’apprentissage basique mais utile pour pouvoir utiliser des techniques de combat bourrines.

Les phases de gunfights sont d’ailleurs tout sauf tactiques et se révèlent extrêmement brouillonnes. Rares sont les passages où il sera possible d’assassiner silencieusement tout le monde, et on se retrouvera souvent en train d’attendre simplement qu’un mercenaire sorte la tête de sa cachette pour en finir. La possibilité de pouvoir transformer certains objets ramassés en bombes artisanales, le fait de pouvoir piéger les cadavres de soldats pour tuer leurs collègues curieux, sont autant de bonnes idées mais hélas mal mises en avant.

Un petit mot sur l’arc, arme star du jeu, mais bien vite rangée et pratiquement jamais utilisée, car le titre met à disposition du joueur un véritable arsenal de guerre. Il aurait été vraiment sympa d’avoir tout un gameplay basé sur l’utilisation de l’arc, et de rendre les munitions assez rares pour que faire parler la poudre ne soit qu’un ultime recours.

Crystal Dynamics a tenté d’insuffler une dimension épique aux cascades vertigineuses de Lara, mais celles-ci se révèlent fades et sans suspens car scriptées et dirigistes. Il en va de même pour le scénario, basique et ce n’est pas forcément une mauvaise chose, mais surtout malhabilement mis en scène et flirtant souvent avec le nanar mal assumé.

On le voit donc, Rise of the Tomb Raider tente de rivaliser avec Uncharted, et si on pourra louer la tentative, on notera surtout que se mesurer à un géant sans se donner les moyens d’y arriver donnera au final un résultat plutôt mitigé. Si l’aspect monde ouvert est un plus par rapport à la saga de Naughty Dogs, et si les énigmes sont un poil plus compliquées (toute relativité gardée), cela est loin de palier au syndrome de remplissage inutile et à l’absence de sentiments émanant des personnages.

Sur les deux DLC scénarisés, seul celui se déroulant dans le manoir Croft tire le titre vers le haut. On y trouvera en effet quelques clins d’œil bienvenus aux anciens Tomb Raider (le majordome qui se plaint de se faire enfermer dans le congélateur, ou la musique classique que Lara peut écouter). On aura également droit à quelques énigmes bienvenues et demandant un peu de réflexion, rappelant les puzzles tordus de l’époque Core Designs.

Pour conclure, Rise of the Tomb Raider se place en digne successeur du reboot de 2013. L’aventure est plutôt agréable à suivre, même si elle n’est pas exceptionnelle, la facilité globale rend l’expérience plaisante mais aussi parfois ennuyante car sans pression. Visuellement abouti le titre regorge tout de même de bugs divers et variés, jamais bloquants mais toujours un frein à l’immersion. Les complétionnistes (dont je fais partie) iront chercher le dernier des documents cachés dans le trou du cul du dernier loup moisi, mais sans réel plaisir à explorer et à découvrir un monde superficiel. En résulte donc un jeu dans lequel on pourrait remplacer Lara Croft par n’importe qui, car sans réelle identité à force de vouloir recopier Uncharted.

________________
Par Benben


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