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Metroid Dread

News postée le 16-02-2022
Tags reliés à cette news : metroid, dread, nintendo, switch, mercurysteam,
Dans la catégorie jeux-video

Samus Aran, la crème anti crise de Metroid

Metroid est une saga que l'on ne présente plus. Depuis le premier épisode sorti sur NES en 1986, ce sont pas moins de 15 jeux qui ont vu le jour, participant aux heures de gloire de Nintendo (oui je compte aussi "Metroid Prime : Pinball", le jeu de flipper). Non content d'être une saga à succès, Metroid, surtout depuis l'épisode "Super Metroid" sorti sur Super-NES en 1994, est carrément devenu au fil du temps un genre à part -presque- entière (Merci Koji Igarashi et son "Symphony of the Night") ayant fait des émules, le Metroidvania. Jeu d'aventure non linéaire, mélangeant plates-formes et exploration, se déroulant dans un univers sombre, et rythmé par le déblocage progressif de nouvelles zones au fur et à mesure que le joueur découvre des compétences le rendant de plus en plus puissant, parsemé de duels contre des boss épiques, et le tout scrolling horizontal. Voilà une définition bien raccourcie mais qui a le mérite d'englober le sujet.

"Metroid Dread" est le second titre de la franchise sur lequel le studio Espagnol MercurySteam (à qui l'on doit "Castlevania: Lords of Shadow", tiens tiens !) ansi que l'épisode "Metroid: Samus Returns", remake de "Metroid II" et sorti sur 3DS en 2017. Les mecs savent donc de quoi ils parlent quand ils récupèrent le projet, dont les origines remontent en fait à 2005. L'histoire du développement de Dread est absolument immonde et il est miraculeux qu'il ne soit pas devenu un vaporware de plus. Je vous laisse si vous le souhaitez, en lire quelques extraits sur la fiche FanDom dédiée. Toujours est-il qu'aux alentours de 2019-2020, le jeu renaît de ses cendres, et sort enfin en 2021 pour le meilleur.

C'est comme il se doit que tout débute : Samus Aran, chasseuse de primes qui combat les Metroid depuis des années, est envoyée sur la planète ZDR pour y enquêter sur la disparition de 7 robots de combat ultra-perfectionnés appelés EMMI. A peine arrivée sur ZDR, Samus va se retrouver loin de son vaisseau spatial, privée de presque toutes ses capacités suite à un combat inégal contre un autochtone peu ouvert au multiculturalisme. L'IA embarquée dans la combinaison de Samus lui conseille vivement de décamper au plus vite, mais les robots EMMI ne l'entendent pas de cette oreille (micro ? transistor ?). En effet, ils ont été piratés et pourchassent maintenant cette pauvre Samus qui décidément attire les ennuis. C'est donc là que le gameplay archi-connu de la saga va venir s'agrémenter d'une couche inédite, celle de la Nemesis en furie qui vous traque jusqu'à la mort.

Le jeu se divise en 8 zones, et les EMMI seront cantonnés à certaines parties desdites zones, on ne sera donc pas en permanence sous la menace d'une attaque surprise façon Mr X qui peut débarouler à tout moment même quand on coule un bronze. Cependant, traverser les territoires patrouillés par les EMMI relèvera toujours d'un certain défi, car ces satanés robots peuvent vous détecter de loin et vous entendre. Une fois Samus dans le collimateur, une course poursuite s'enclenche alors pour la survie de la proie. Il faudra, pour vaincre chaque EMMI, trouver une surcharge pour votre arme puis partir affronter votre ennemi.

Le reste du titre se veut plus classique, dans le sens noble du terme.

L'exploration est transcandée par un level-design absolument génial dont l'inspiration provient toujours de la SF américaine, Alien en tête. D'ailleurs, le personnage de Samus est aussi clairement inspiré d'Ellen Ripley, pourfendeuse de Xénomorphes à ses heures. Bref. On pourrait craindre de se perdre dans le dédale de couloirs tant la totalité de la carte est étendue (toutes proportions gardées), mai il n'en est rien. Alors certes, on cherchera forcément son chemin sur la map car selon l'endroit où vous serez dans telle zone, vous ne pourrez pas toujours atteindre tel ou tel lieu et il vous faudra faire un détour par une autre zone. Mais il sera toujours aisé de s'orienter et si on vous balançait dans un coin au pif n'importe où dans le jeu, il est certain que vous sauriez en quelques secondes où vous êtes.

Grand classique de la maison, les zones secrètes sont ici omniprésentes, et il faudra vraiment attendre d'obtenir un objet spécifique pour toutes les déceler tant certaines sont bien cachées. Le déblocage de nouvelles capacités, en tant que mécanique maitresse, ouvrira au fur et à mesure de la progression, tout un panel de gameplay. Outre l'amélioration des deux armes, on pourra notamment se rendre invisible, dasher, multi-sauter sprinter façon Usain Bolt sous No², acquérir un grappin, et évidemment, se mettre en boule non pas pour ronronner mais pour emprunter les conduits d'aération. Et il faudra faire usage de toute la dextérité manuelle dont l'être humain est doté pour par exemple appuyer en même temps sur L1 pour passer en mode visée + R2 pour passer en mode grappin + L3 pour viser + Y pour tirer. Les réflexes seront aussi mis à rude épreuve avec la possibilité de contrer certaines attaques au bon moment. Cette mécanique sera d'ailleurs la seule manière de venir à bout de certains boss.

Le bestiaire recèle de belles saloperies intergalactiques. Certaines ne sont que de pauvres bêtes sauvages dont le seul tort sera de croiser la route de Samus, mais d'autres vont vraiment venir vous chercher des noises, en plus des EMMI. Le chemin sera parfois bloqué par des boss aussi hargneux qu'un Antivax face à un article de la revue Nature, mais et c'est là un autre point commun : les deux ne sont pas très malins et après plusieurs essais nécessaires pour apprendre le pattern et déceler les failles, la PLS sera de mise pour le récalcitrant. Petit conseil perso : ne pas s'énerver, ne pas chercher à attaquer tout le temps, attendre le bon moment pour que ça passe crème. Expérience Z-57 si tu me lis depuis l'enfer des crevures de boss, va te faire cuire le cul.

L'expérience de jeu est parfaite. Rien n'est ajouté pour rendre le jeu plus long de manière artificielle, même si on pourra arguer qu'améliorer la réserve de missiles au maximum est largement inutile même pour venir à bout du boss final. En résumé, tout est jaugé à la perfection pour rendre les 15 heures nécessaires à un premier run absolument géniales. "Metroid Dread" se pose sans surprise en digne héritier d'une saga culte.

________________
Par Benben


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