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Mass Effect 3

News postée le 30-09-2012
Tags reliés à cette news : mass effect 3, geek, jeux-video, pc, xbox 360, ps3,
Dans la catégorie jeux-video

Mass Effect 3Mass Effect 3 (Retrouvez aussi les articles sur Mass Effect et Mass Effect 2)

Fin d'un marathon de deux mois qui m'aura fait traverser la Galaxie en compagnie du Commandant Shepard. Des plaines d'Eden Prime de Mass Effect, à la conclusion du troisième épisode c'est une expérience vidéo-ludique unique en son genre, que je conseille à tout le monde tant il est prenant d'assister et de vivre ce combat sans merci contre les Moissonneurs. Jamais trois jeux n'auront été aussi complémentaires et aussi liés entre eux.

Je peux désormais mettre un point final à l'épopée Mass Effect. Épilogue d'une série hors du commun, point culminant d'un duel entre Shepard et sa Némésis, le troisième volet peut se vanter de clôturer magistralement une saga que je considère comme exceptionnelle.

Alors que ME2 avait amorcé la transition d'un RPG vers un jeu d'action, ME3 termine habilement la chose en mettant l'accent sur une réalisation musclée, enivrante, sur-dosée de scènes émouvantes et héroïques. On a toujours l'aspect "gestion d'inventaire", des points de compétences à distribuer, et des choix cornéliens à effectuer lors des dialogues, ce qui détermine l'alignement de Shepard, mais ce qui est réellement mis sur le devant de la scène dans cet épisode, c'est vraiment le poutrage d'ennemis. Mais c'est tellement bien foutu que franchement, on ne peut pas bouder son plaisir. Les champs de bataille sont variés et proposent des gunfights difficiles, et de nombreuses cutscenes fort bien réalisées finissent de mettre le joueur dans l'ambiance : c'est la guerre !

L'histoire reprend quelques temps après les événements de ME2. Shepard est renvoyé sur Terre, mis à pied par l'Alliance pour avoir travaillé avec Cerberus, ainsi que pour avoir fait exploser un Relais Cosmodésique pour retarder l'arrivée des Moissonneurs. C'est à ce moment là que les Moissonneurs attaquent, et commencent à faire de notre belle planète un champ de ruines. Shepard parvient in-extremis à s'échapper à bord du Normandy, au terme d'un rude combat, laissant son vieil ami l'amiral Anderson derrière lui. Il devient alors urgent de trouver un moyen d'arrêter l'ennemi. C'est l'amiral Hackett, qui en envoyant Shepard sur Mars pour y retrouver un artefact Prothéen succeptibe d'aider l'Humanité, va amorcer l'ultime mission de Shepard.

Misant sur son background extrêmement riche, le scénario propose alors une aventure dans tous les coins de la Galaxie, afin de recruter du renfort parmi les races de l'espace Concilien, pour contre-attaquer les Moissonneurs sur Terre, et pour achever au plus vite l'arme que les Prothéens n'ont jamais pu achever : le Creuset.

Autant dire que c'est l'hécatombe parmi les connaissances de Shepard : pas mal d'amis vont y laisser leur peau, se sacrifiant pour la survie des races organiques qui composent la Galaxie. Le ton est résolument plus sombre : des mondes entiers dévastés, des flux continus de réfugiés sur la Citadelle, de nouveaux ennemis soumis à la volonté des Moissonneurs (les Ardat-Yakshi.... popopo !!!)... Petit à petit on commence à comprendre que tout cela va mal se terminer, surtout lorsque le personnage que l'on contrôle, et qui est censé être le principal espoir de l'Humanité commence à douter de lui et de sa survie.

Comme toujours, Shepard se doit tout de même de prendre soin de ses troupes, et entre chaque mission on se fait un devoir d'aller voir chaque membre du commando afin de s'assurer que tout le monde va bien. On a alors droit à des passages légers, qui font baisser la tension tout en gardant un ton mélancolique, comme le tir au pigeon avec Garrus, et à des moments beaucoup plus sérieux, comme Liara qui expose son plan au cas où la guerre contre les Moissonneurs serait perdue. Dans Mass Effect 3, l'amitié et l'amour sont deux valeurs très présentes et bien mises en avant. D'ailleurs, Bioware ne dévie pas de ses idéaux et met les relations homosexuelles au même plan que les relations hétérosexuelles. Un membre de l'équipage est donc ouvertement homosexuel et pleure son mari, et il ne sera pas rare de croiser plusieurs personnages gay sur la Citadelle par exemple. N'en déplaise à certains, on appelle ça l'ouverture d'esprit.

Mass Effect - Terre ShepardL'apothéose.

La diversité des environnements m'a juste bluffé. On doit visiter facilement une bonne vingtaine de mondes (planètes, vaisseaux et bases spatiales), et chacun a sa signature propre. Pas deux endroits ne se ressemblent et on apprécie d'autant plus le soin apporté par Bioware à chaque plus petit détail (genre les cigarettes de l'Homme Trouble qui traînent dans sa base). Les missions que l'on est amené à remplir sur chacun de ces mondes sont certes toutes bâties sur le même principe : on est largué au beau milieu d'un champ de bataille, ou à contrario, dans une base où tout semble mort... et il va bien entendu falloir trouver des survivants et/ou des indices pour des quêtes annexes. Mais à aucun moment l'impression de répétitivité ne se fait sentir.

La tension monte crescendo, distillée par un scénario bien ficelé qu'on pourrait diviser en trois parties bien distinctes, au termes desquelles l'on sent l'échéance approcher lentement mais surement, tout en la craignant. L'ennemi semble quasiment implacable, les mondes tombent sous les coups des Moissonneurs, Cerberus nous met des bâtons dans les roues, en gros, le combat est inégal et son issue semble désespérée. L'assaut final mené par la flotte que Shepard a pu rassembler est orchestré de manière fabuleuse, et donne lieu à des cinématiques de batailles spatiales impressionnantes. Après ça, le cinéma devient fade et sans intérêt.

Mais il faut être réaliste, ME3 n'est pas exempt de défauts. Heureusement, ceux-ci sont minimes et n’entachent pas trop le monument. J'ai par exemple détesté le fait qu'il faille passer par une sorte de scanner à bord du Normandy, pour aller de la salle de commandement à la passerelle... A chaque fois, il faut se taper 10 secondes d'attente pour que Shepard se fasse scanner. Quand on fait des allers-retours, ça finit par vite devenir chiant. Les quêtes annexes sont aussi extrêmement mal agencées et et très peu expliquées. On récolte de nouvelles quêtes en écoutant des conversations dans les couloirs de la Citadelle et la plupart sont résolues en lançant un simple scan sur des planètes. J'ai aussi trouvé dommage que Kai-Leng soit aussi pompé sur Raiden de Metal Gear Solid. C'est peut-être simplement un clin d’œil, ou un hommage, mais Mass Effect avait jusque là fait preuve d'une imagination débordante et d'originalité.

Les fins

Mass Effect 3 propose quatre fins différentes, que le joueur choisit de déclencher.

Attention ça va spoiler a partir d'ici !

On apprend donc que c'est une "simple" IA qui contrôle les Moissonneurs et que ceux-ci interviennent tous les 50 000 ans pour éviter qu'une guerre entre synthétiques et organiques ne détruise tout. L'autre but des Moissonneurs et de "récolter" un peu de chaque espèce afin d'en préserver les connaissances.

Le fait que Shepard arrive jusqu'à l'IA signifie que le plan des Moissonneurs est faillible et qu'il faut donc désormais trouver autre chose. C'est là qu'on choisit la fin du jeu.

Spoiler alerte

Fin Refus : on refuse d'écouter l'IA et on laisse les Moissonneurs terminer ce cycle et exterminer les races les plus évoluées de la Galaxie. Tout recommencera dans 50 000 ans. On peut alors voir à la toute fin de la cinématique, l'enregistrement de Liara, qui à la manière des Prothéens explique comment se sont éteintes les races évoluées de la Galaxie, et comment construire le Creuset pour arrêter les Moissonneurs.




Fin Rouge : on détruit les Moissonneurs en faisant exploser le cœur de l'IA, mais ce faisant, tous les synthétiques de la Galaxie meurent aussi (les Geth et IDA sont donc condamnés).




Fin Bleue : on prend le contrôle des Moissonneurs, et on devient... un peu un DIeu car on influence la plupart des actions qui se déroulent dans la Galaxie. La voix d'Anderson répète ensuite que laisser un tel pouvoir dans les mains d'une seule personne n'est pas une bonne idée.




Fin Verte : on décide de faire fusionner organiques et synthétiques afin que chacun comprenne l'autre, et qu'il n'y ait plus de guerres. L'ADN de toutes les espèces de la Galaxie est alors modifié.



 

Voilà c'est bon, les spoilers sont finis !

Pour terminer, Mass Effect 3 est réellement un grand grand jeu qui prend aux tripes et qui conclut d'une manière grandiose une saga unique en son genre. Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir joué aux 3 d'affilée qui me donne une vision aussi puissante de cet épilogue, mais quoi qu'il en soit, c'était quelque chose.

PS : j'ai ENFIN vu le visage de Tali :'D

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Par Benben


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