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La séance ciné : Overlord, Dunkirk, Darkest Hours, The Man Who Killed Don Quixote, Jodorowsky's Dune

News postée le 13-05-2019
Tags reliés à cette news : the man who killed don quixote, overlord, darkest hours, dunkirk, jodorowsky dune, cinéma,
Dans la catégorie cinema

Overlord

JJ Abrams et BadRobot oblige, je pensais me trouver devant un film du Cloververse... En fait... non !? Bon, tant pis, vu la gueule du dernier film de la franchise c'est peut-être pas plus mal.

C'est effectivement une série B, vraiment pas mal foutue même si bourrée de clichés plus poncés les uns que les autres.

En fait, on est ici devant une adaptation, volontaire ou involontaire, de Wolfenstein ! Des rangers US qui démontent des Nazis qui gardent une expérience mystérieuse... On se retrouve dans les aventures de Blazkowicz (avant "New Order").

On a également quelques éléments typiquement jeux vidéo, comme l'objectif qui apparait limite surligné dans le bocage, ou même quelques éléments de mise en scène qui ne sont pas sans rappeler "Call of Duty" (lui même inspiré par le cinéma...).

Et finalement, ben ce serait la meilleure adaptation vidéo-ludique jamais réalisée.


Dunkirk

Nolan signe un film d'une beauté époustouflante. Les scènes filmées en IMAX (la vaste majorité) sont tout simplement bluffantes, et donnent l'impression d'avoir traversé l'écran. Au niveau sonore c'est également une expérience assez exceptionnelle, le travail sur les bruitages et les ambiances est titanesque (et je vois en rédigeant ce post que le film a remporté des Oscars et des BAFA pour le son et la photographie, c'est mérité).

Un mot sur le montage, décousu, à la façon de "Memento" du même réalisateur... Alors, admettons... Pourquoi pas tenter quelque chose d'inattendu dans un film de guerre. Sauf que là, je trouve que la sauce ne monte pas et que l'effet rendu est complètement artificiel. Cela permet de raccorder en 15 minutes tous les moments de grosse tension, donnant des palpitations.

Mais cela nuit à la narration, l'histoire n'a pas besoin de cela dans ce contexte précis, il n'y a aucune raison scénaristique d'avoir tout mélangé.

Au niveau du scénario d'ailleurs, j'ai trouvé assez sympa l'idée d'avoir mis le projecteur sur 3 arcs, et 3 visions différentes de la bataille. Le personnage "principal", Tommy, n'est pas dépeint comme un héros surhumain sans peur ni reproche, ce n'est d'ailleurs pas le seul soldat anglais dépeint comme un humain et non comme une machine. Seul Farrier (Tom Hardy) semble ne rien craindre.

Voilà qui change agréablement des productions qui nous vendent de l'immortel ranger US qui fonce entre les balles ennemies.

En bref, Dunkirk est un film hors normes, et c'est dommageable au niveau de sa narration, mais c'est une qualité en or pour ses aspects visuels et sonores.


Darkest Hours

Après "Dunkirk", je continue mon marathon avec "Darkest Hour" qui propose une autre vision du début de la 2é Guerre Mondiale en Europe et surtout de l'issue de la bataille de Dunkerke.

Gary Oldman a enfin cassé Internet en obtenant son Oscar, qui selon moi récompense surtout sa carrière en général plutôt que son rôle de Churchill, très bien composé au demeurant.

L'homme est dépeint sans couleurs chatoyantes, mais bien tel que les témoignages le décrivaient avant qu'il ne devienne le héros d'une nation : alcoolique, brusque, têtu, colérique mais aussi conscient de ses défauts et prêt à prendre des risques, même si ceux-ci pouvaient avoir un résultat catastrophique.

Le succès de l'opération Dynamo est mis à son crédit, ce qui est historiquement discutable. Churchill a surtout eu un bol incroyable que tout cela fonctionne et sans faire de chauvinisme, sans le concours de l'armée française qui a défendu la retraite des britanniques, il y a fort à parier que l'issue aurait été bien différente...

Bref, assez parlé d'histoire, revenons sur le film, qui propose une esthétique froide et sombre mais surtout travaillée, au rendu visuel fin et délicat. La crasse sur les bâtiments, la lumière glaciale, les couloirs sombres, tout cela fait partie de l'humeur globale que retranscrit l’œuvre, pour illustrer l'ambiance piquante de ces heures sombres.

Les enjeux politiques sont relativement bien expliqués, même si partisans, et l'enchaînement est assez bien monté pour rester accrocheur sur une paire d'heures.


The Man Who Killed Don Quixote

Il n'y avait que le grand Terry Gilliam pour proposer un film aussi halluciné et hallucinant, empreint d'une folie furieuse qui nous emporte dans les méandres d'une quête créative.

C'est aussi loufoque que maîtrisé et c'est là que l'on reconnaît la patte d'un grand conteur : chapeau bas pour être parvenu à mettre en scène une telle grandiloquence visuelle et mentale.

Un détail qui m'a par contre gêné, c'est le fait que les personnages, espagnols, parlent anglais entre eux (sauf lorsque Toby revient dans le bar). Ils utilisent même des expressions du langage courant... Plus de passages dans la langue de Cervantes auraient fait gagner en immersion.

En tout cas, l'arlésienne n'est enfin plus, et le résultat atteint presque mes espérances. Je m'attendais à la relève de Brazil, et on sent qu'on touche du doigt quelque chose de puissant. Mais on se retrouve avec un "Baron de Munchausen" en moins bon. De plus, l'utilisation de CGI low-cost m'a sorti parfois de l'irréel là où les décors en carton avaient un rendu plus raccord avec l'esprit déluré du réalisateur.


Jodorowsky's Dune

L'histoire rocambolesque du projet Dune de Jodorowsky se devait d'être connue du grand public. De documentaire rend un hommage tardif à un artiste qui aurait amplement mérité de donner vie à sa vision.

Cependant, si ici tout est présenté sous le meilleur angle possible, si toutes les idées ont l'air d'être géniales et si on nous fait miroiter le plus grand chef d’œuvre cinématographique de l'humanité... J'ai surtout eu l'impression de voir un making-of post-production, dans lequel tout le monde se caresse en cercle et tout le monde s'aime d'un amour fou, bref de la promotion obtuse.

La vision de Jodorowsky, aussi alléchante soit-elle, aussi incroyable semble-t-elle, n'aurait pas manqué de déchaîner les foudres, ne serait-ce que pour avoir "violé" le livre de Frank Herbert (ce sont les mot de Jodo). Et je suis certain qu'il aurait été un échec commercial avant, peut-être, de devenir culte 30 ans plus tard.

En visionnant ce documentaire, en découvrant les storyboards, les dessins préparatoires (Moëbus, Giger), l'équipe technique incroyable (O'Bannon), le casting fou (Dali, Jagger)... Oui, j'ai envie de découvrir le résultat, mais en même temps je préfère le garder dans mon imaginaire, là où ma vision fantasmée ne peut pas me décevoir.

Un peu comme le "The Man Who Killed Don Quixote" de Terry Gilliam, certains projets sont beaucoup plus oniriques tant qu'ils restent sur le papier ou dans la tête.

PS : je suis quand même prêt à me couper une gonade pour lire le pavé contenant toute la recette du film.

________________
Par Benben


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