Playdead remet le couvert après un Limbo totalement génial. Sur un principe quasiment identique, mais avec une esthétique moins originale (même si elle reste une petite pépite), Inside nous fait partager l'odyssée d'un jeune garçon qui arpente un monde dystopique en droite ligne, tout en évitant une série de pièges retors et d'ennemis sans pitié.
Une petite dose de réflexion, un level design simplement parfait, et une ambiance aux petits oignons, relevée par des thèmes musicaux discrets mais justes, et une savante utilisation des éclairages et du scénario, voilà une recette pour un court mais déjà culte bijou du jeu vidéo.
Proposant avant tout un réel plaisir de jeu, Inside ne posera jamais le moindre souci à quiconque. Certes, quelques passages demanderont plusieurs essais, mais même en réussissant du premier coup, on ne pourra qu'applaudir devant la finesse de la réalisation.
La durée de vie est améliorée avec la quête des 14 orbes disséminées et parfois très bien cachées tout au long du parcours. Mais il serait criminel de finir Inside sans s'être donné la peine de les retrouver.
Un sans fautes !
J'aurais presque honte d'avoir attendu les soldes sur le PSN pour me payer Limbo. C'est tout simple, mais il fallait y penser, et surtout il fallait l'oser. Un jeu en 2D, en noir et blanc, sans dialogues et sans scénario. Malgré tout, c'est beau, prenant et glauque.
Le 1er run oblige à faire du "die & retry" afin de tester certains pièges, et de fait, on subit de plein fouet l'absolue cruauté du level design.