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Films en vrac !

News postée le 15-09-2021
Tags reliés à cette news : Freedom Writers, No Man of God, Great White, 1917, Le Dernier Voyage, A Quiet Place,
Dans la catégorie cinema

Freedom Writers

Très bon film sur l'univers de l'enseignement, qui dépeint le portrait d'une prof qui se donne à fond pour ses élèves. J'y ai plus vu une sorte d'héritage de "Dead Poets Society", plutôt qu'une resucée de "Dangerous Minds".

Des passages très touchants, et une plongée dans le quotidien violent de cette partie de la société qui survit avec ses codes. Malgré tout, c'est presque un feel-good-movie (presque) avec son message porteur d'espoir.

Hilary Swank et ses étudiants se donnent à fond dans leurs rôles, impossible de ne pas y croire.

 

 

 


No Man of God

Faute d'avoir enfin la saison 3 de l'excellente série "Mindhunter" à dévorer, coucou David Fincher, dans laquelle une confrontation avec Ted Bundy était à parier, c'est sans tambours ni trompettes que "No Man of God" débarque en l'an de grâce 2021.

Où l'on retrouve des agents de la première unité de profilage du FBI, qui dans les années 70 et 80 furent les précurseurs en termes d'enquête psychologique, leur but étant de dresser les schémas qui caractérisent les tueurs en série pour mieux les comprendre, ou pour prédire et empêcher les passages à l'acte.

"No Man of God" s'attardera sur l'un des plus tristement célèbres tueurs de masse des États-Unis, Ted Bundy donc, auteur de plus de 30 crimes sordides et dont la psyché n'a pu être en partie comprise que grâce au FBI et tout particulièrement à Bill Hagmaier.

Bénéficiant d'une mise en scène propre mais lorgnant parfois vers le clip musical avec ses intermèdes poussifs, le film propose une lecture intéressante de la relation qu'entretiendront l'agent spécial et le prisonnier. La manière dont Amber Sealey met en scène le prédateur est judicieuse et efficace : au départ, il se cache soit dans les angles morts de la caméra, soit derrière ses mains, puis il va se dévoiler peu à peu et paraître sympathique, jusqu'à ce qu'il se révèle au grand jour. Les plans serrés sur les visages viennent accentuer la sensation de danger qui émane de l'acteur Luke Kirby qui livre une prestation saisissante.

En faisant le choix de rester loin du sensationnalisme, et en n'invitant à plonger que trop tardivement dans les eaux sombres avec Ted Bundy, on reste toutefois sur notre faim. Le pari de réaliser un huis-clos était risqué et si l'imaginaire suffit à imaginer l'inimaginable, le peu de variété des décors et le rythme monotone plombent le visionnage.


Great White

C'est toujours avec une pointe de naïveté que je m'attends à retrouver un digne successeur du premiers Jaws d'un certain Steven dont j'ai oublié le nom. On a certes eu le pas si mauvais "Open Water" en 2003 qui avait le mérite de rester cohérent et prenait le risque d'une mise en scène osée tout en proposant une ambiance pesante. La "sharkxpoitation" ayant fait des ravages, on a surtout eu droit à de pleins filets de nanars dans les meilleurs des cas, et à de grosses daubes la plupart du temps.

D'ailleurs Great White lui pique quelques idées scénaristiques, notamment avec le couple auquel tout spectateur caucasien doit s'identifier, et qui nous prouve son amour avec une petite scène de bisous en début de métrage. C'est copié/collé.

Mais le film sombre bien vite dans la facilité et patauge jusqu'au cou dans les clichés. On peut tout simplement évoquer le fait que le personnage principal déclare que le temps de trajet vers l'île est de 90 minutes, mais quand il s'agit de rentrer au bercail, il ne reste que 45 minutes de carburant. En fait le mec voulait tous les tuer.

L'espèce de triangle (des Bermudes) amoureux entre Benny le cuistot (mais qui amène un cuistot sur une île déserte ?), qui en pince pour Michelle la femme de Joji, est mal amenée et ne sert qu'à déclencher une baston en plein océan sur un radeau, histoire d'amener "subtilement" à la mort d'un personnage.

Et dans un film de requins, ce qui compte le plus, c'est bien évidement le squale ! Alors que penser de cet antagoniste sur lequel repose la majeure partie de l'intrigue ? Tout d'abord, la CGI est immonde dans les séquences qui se déroulent de jour, du coup la poiscaille a la bonne idée de préférer sortir ses quenottes quand il fait sombre, tant mieux, ça cache la misère ! Mais les intégrations lors des vues aériennes sont atroces. Le prédateur sait toutefois se rendre plutôt terrifiant lors des affrontements sous-marins en fin de métrage, qui frisent tout de même il faut l'avouer, avec le nanar.


1917

De 1917 je ne connaissais strictement rien hormis son réalisateur et sa thématique globale. Je suis passé à côté de toute la promo du film et c'est donc tel un bleu que j'ai lancé, en septembre 2021, l'un des plus grands films de guerre contemporains jamais réalisés.

"Saving Private Ryan" fut le précurseur en la matière, en redonnant ses lettres de noblesse à un genre dont on pensait avoir fait le tour, et on lui doit des héritiers solides et marquants, comme "Black Hawk Down" (l'un des derniers bons films de Ridley Scott), "Jarhead" (de Sam Mendes le réal de 1917 donc), ou encore "Fury" pour ne citer que les poids lourds.

Bref, je lance donc 1917 sans préjugés, sans attentes, juste avec l'envie de me faire un petit film de guerre. En gros, la fleur au fusil quoi. Et tout de suite, mais disons en quelques secondes, on sent que ça va être une claque. Un petit travelling arrière tout en douceur, une photographie léchée, et puis... Et puis tiens, l'intro du film en plan-séquence c'est pas mal. On découvre le décors à rebours, et la vie du camp en arrière plan rend tout ça vachement crédible. Puis au bout de 5 minute, toujours ce plan-séquence et je commence à comprendre que ça va être un bel exploit technique. Et puis en fait, non c'est tout le film qui va être comme ça, c'est sûr, et franchement ça annonce de l'épique niveau 9000. Vous voyez le meme avec Vince McMahon qui devient de plus en plus hypé au fur et à mesure qu'il comprend qu'il est face à un truc exceptionnel ? Et bien j'étais pareil.

A la manière de "Gravity", on est plongés dans le film du début à la fin, et malgré quelques incrustations CGI plutôt hasardeuses, on croit à ce que l'on voit. Pour un amateur de techniques cinématographiques tel que moi, c'est du bonheur, un véritable pied visuel et sonore, une immersion quasi-parfaite.

Le scénario jongle habilement entre les séquences d'exposition pendant lesquelles les acteurs livrent des prestations remarquables, et des passages plein d'action, peut-être un poil trop héroïques, mais diablement bien orchestrés. Je le disais plus haut, la photographie est léchée, et cela se ressent d'autant plus lors du passage de nuit qui livre des plans d'une beauté à se damner.

Loin d'être bas du front, 1917 livre au passage une réflexion certes déjà vue mais toujours bienvenue sur la guerre. Son horreur et son absurdité, comment elle emporte et anonymise des milliers de soldats qui ne sont là que pour mourir ou survivre un jour de plus, etc... On est donc marqués non seulement par le degrés de technicité mais aussi par la volonté d'aller plus loin que le simple spectacle.


Le Dernier Voyage

Tant attendu, le film de science-fiction sauce post-apocalypse "Fabriqué en France" ma bonne dame, voici "Le Dernier Voyage", qui récolte allègrement la palme du film sorti de nulle part et sur lequel j'avais envie de parier gros.

Disons que ce genre n'a pas le vent en poupe dans l'hexagone, et que quand on annonce un tel projet, il a de quoi faire frétiller les neurones dopaminergiques. Avec sa photographie alléchante, son casting de qualité quoiqu'un peu fou, et son synopsis annonçant un certain parti pris intéressant sur la consommation aveugle et sur la rareté des ressources énergétiques. En bref, de la SF qui fait réfléchir.

Romain Quirot le réalisateur, titille son public avec des références en forme d'easter-egg un peu partout. On citera notamment la repompe visuelle d'une infographie issue du premier Star Wars (le schéma graphique de la première Death Star), les samples sonores d'ambiance provenant de Blade Runner, ou encore la VHS de Shining dans le décor. On le comprend bien vite, Quirot, il aime le cinéma. Et force est de constater que les petits plats ont été mis dans les grands pour créer une œuvre pleine de bonnes idées.

Mais qui n'est hélas pas exempte de défauts.

"Le Dernier Voyage" nous conte l'histoire d'une Terre en perdition. Après l'apparition d'une lune rouge dans le ciel, l'humanité s'est empressée de l'explorer, et d'en aspirer les ressources, notamment énergétiques. Seulement voilà, un jour, la lune rouge en a eu assez de se faire piller, et s'est soudain mise à se diriger droit sur la planète bleue, menaçant de fait d'extinction toutes les espèces la peuplant. Un astronaute, Paul WR, représente le seul espoir pour empêcher le cataclysme, mais celui-ci a disparu sans laisser de traces. Il refuse d'accomplir sa mission et le film a donc pour ambition de nous raconter pourquoi.

Dans un monde dont on apprendra finalement peu de choses, la civilisation semble s'être effondrée, et seuls subsistent de pauvres hères agglutinés autour d'une ville fortifée dont on ne verra que les murs extérieurs. Si des relents de Mad Max se font sentir ce n'est pas pour rien, et le protagoniste aura même tôt fait de déguerpir à bord d'une vieille Peugeot volante, l'aidant à traverser les paysages désertiques d'une France rasée à blanc.

L'ambiance est là, et elle fait parfois penser à du Terry Gilliam, avec ses personnages loufoques et ses couleurs vives. Sans aller aussi loin dans la folie que l'éternel Monty Python, même s'il emprunte le tortueux chemin de l'analyse psychologique avec son film, Quirot propose quelques pistes intéressantes mais pas vraiment défrichées. Par exemple, la fin du film m'a complètement laissé de marbre, et à l'heure actuelle je ne parviens pas à la comprendre.

La mise en scène est très modeste malgré certains élans visuels. Tout est trop artificiel pour être crédible, à l'image des décors qu'on dirait parfois sortis d'une pièce de théâtre. On voit le décor et c'est gênant. On pourrait aussi évoquer les voitures volantes qui subissent les soubressauts de la route, ou bien l'absurdité des soldats qui tirent sur un gars qu'ils sont censés ramener vivant. Le scénario se perd totalement et flirte avec les incohérences pour finir de nous faire décrocher dans des allégories un peu trop pompeuses, tout comme cette phrase.

De mon humble point de vue, c'est une déception, car le métrage manque clairement de moyens narratifs. Ou alors c'est une volonté propre du réalisateur que de s'ancrer dans la catégorie des films perchés ?


A Quiet Place (Part I et II)

Part I

D'une banalité affligeante. Un film d'horreur qui n'a au final rien de surprenant et qui ne fait qu'emprunter des idées, parsemées dans un marasme d'incohérences et d'idioties scénaristiques.

Prenons le postulat de base qui est intéressant : un ennemi venu d'ailleurs, qui décime tout ce qui fait du bruit. Concept idéal pour un film qui aurait pu avoir une ambiance sonore justement, sur les bruitages du monde qui nous entoure et auxquels on ne fait pas attention. Mais l'idée se contredit elle-même : la nature est souvent bruyante... le vent dans les feuilles, l'eau qui coule, le tonnerre. Est-ce que les monstres vont s'échiner à frapper dans l'eau, à déforester, à sauter en l'air pour attraper les éclairs ? Non. On pourrait alors objecter que seuls les bruits du vivant les attirent, mais un minuteur, ou un objet qui tombe les attire et les enrage aussi sec. Mais alors quelle est la logique là dedans ?

Suspension consentie d'incrédulité, ta carte est jouée. Et encore, c'est parce que je suis sympa.

Bon, et d'où provient l'électricité qui alimente la ferme des protagonistes ? Les centrales devraient être arrêtées depuis bien longtemps. Et un groupe électrogène ça fait un boucan de tous les diables. Est-ce qu'une armée de cyclistes pédale non-stop pour faire tourner les alternateurs ? C'est que ça demande du jus, d'allumer des centaines d'ampoules (mais bon pour l'intérieur de la maison on va utiliser des bougies, c'est sans danger), et plusieurs moniteurs TV.

La suspension consentie d'incrédulité commence à se faire sans mon consentement.

La meilleure idée de l'année est donc quand même de nous pondre un bébé dans le scénario, probablement un accident, car je doute que cette petite famille soit assez stupide pour aller enfanter de son plein gré dans un monde pareil. Remarque, ils sont capables de laisser un clou de 4cm dépasser d'une marche d'escalier... D'ailleurs, qui irait planter un clou dans ce sens là hormis un psychopathe ?

Cette fois il est clair que la suspension d'incrédulité n'est plus consentie.

Mais au rayon des débilités on peut encore en citer plein :
- Une fuite d'eau qui sort de nulle part
- Le môme qui court à travers un champ de maïs plutôt que de rester immobile au milieu du chemin
- La bête qui ne s'enfonce pas dans le silo à grains
- Les armes à feu qui deviennent miraculeusement efficaces (juste avant le coup de feu on a une vue sur un journal qui nous dit que les balles et les bombes ne sont d'aucune utilité)
- Juste le fait que des extraterrestres (oui je pars du principe que ce sont des extraterrestres vu qu'au tout début du film, un journal encore nous dit qu'un météore s'est écrasé au Mexique) sans technologie mais juste affamés puissent anéantir la civilisation Humaine, dotée, je sais pas moi, d'hélicos de combat qui pourraient faire un carnage car l'énergie cinétique ça reste efficace même sur un blindage, ça me parait un peu gros
- Qu'il aura fallu que ce soit une jeune fille qui découvre par le plus grand des hasards qu'une race qui a une super ouïe, soit ultra sensible à certains sons... J'sais pas, nommez moi chef d’État-major mais avec un ennemi pareil si les balles ne passent pas à travers le blindage, je sors la plus grosse sono possible et j'envoie les watts.

Bref, le scénario nous prend pour des idiots et ça me fatigue.

La photographie, réussie au demeurant, sauve tout juste les meubles quand même. Je lui préfère tout de même Mars Attacks, qui proposait aussi des méchants sensibles au son.

A Quiet Place (Part I et II)

Part II

En général, les suites ont cette habitude malsaine d'être moins bonnes. Je n'avais déjà pas été client du premier "A Quiet Place" que j'avais trouvé certes beau avec ses couleurs saturées, mais complètement débile et bourré d'incohérences.

Dans cette suite qui commence comme un prequel, avec une scène d'intro plutôt bien foutue, mais qui est en fait un sequel direct, l'aspect débile est fort heureusement beaucoup moins prégnant.

________________
Par Benben


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