Image-Header

Quelques tags au hasard...
isralel palestine guerre politique espace planète planete terre ISS nasa last night in soho edgar wright Thomasin McKenzie Anya Taylor-Joy Matt Smith
Quelques liens...
Seriebox
Star Wars News Net
Reddit
Reflets.info
PC Impact
Gamekult
Owni
Livraddict
Le Mag MO5
Game Next Door
Connexion...
Login :
Mot de passe :

Pas de compte ? - Mot de passe oublié ?

Des films en vrac !

News postée le 15-09-2017
Tags reliés à cette news : films,
Dans la catégorie cinema

Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales

Le côté fan-service fonctionne bien et du coup avec l'ambiance qu'on connaît à la saga, on est tout de suite transporté, mais c'est tellement bourré d'incohérences (par rapport à la saga) et de facilités que le soufflé retombe en moins de 30 minutes. En même temps, ce n'est pas un surprise.

[spoiler]
- La fin du 3é film était parfaite et puissante, tout balayer est une énorme erreur qui enlève un énorme intérêt.
- Révéler les origines de Jack et pourquoi il s'appelle "Sparrow"... oui c'est sympa, mais ici aussi on enlève une énorme part de mystère sur ce personnage dont Disney abuse comme pas permis. Cela dit, la scène du flashback est excellente. C'est juste qu'elle plombe la mythologie.

[/spoiler]

Bon allez franchement, ça se regarde. Alors que Pirates of the Caribbean 1, 2 et 3, ça se déguste. La différence est de poids.

 

 

 

Wonder Woman

Quoi !? Je n'en crois pas mes yeux, un film DC-décent !? J'avais perdu tout espoir après Suicide Squad mais force est de constater que Wonder Woman s'en tire avec les honneurs.

Mais tout est relatif hein... Juger ce film, c'est un peu comme juger un manchot qui ferait du piano.

Il n'en demeure pas moins qu'on a là le genre de film qu'on voit puis qu'on oublie aussitôt, mais au moins, il a le mérite d'être regardable, voire appréciable. Si les gentils gagnent et que les méchants perdent, et que le Villain se sent toujours forcé de nous pondre un monologue pendant le combat final, écrit par le même auteur emprisonné au fond d'une cellule depuis 1956, le scénario noos sert tout de même quelques beaux moments de bravoure.

Je pense que c'est l'époque durant laquelle se déroule le film (mais sérieux... comment peut-on se demander de quel conflit il s'agit ? Pour info, à l'époque ce conflit n'avait pas encore été appelé "1ere Guerre Mondiale"... puisqu'il n'y avait pas encore eu la 2é.) qui lui donne un cachet différent et une ambiance qui permettent de classer Wonder Woman plutôt vers le haut du classement des films de super-héros (Marvel et DC). Faudra juste que le chef-décorateur apprenne à écrire "bière" correctement en français... Dommage, il était pas loin avec son "bier" qui fait tâche sur la devanture du bistrot dans le village libéré. Grosse déception lorsque l'Etat Major Allemand parle anglais, et aussi, il va falloir revoir ses cours d'Histoire sur la 1ere GM. C'est à croire que les médias actuels font tout leur possible pour réviser les conflits.

On a également droit à une OST très efficace, composée de morceaux en mode "épique-laissez-moi-passer-je-suis-un-héros". Les chorégraphies des combats sont fortement inspirées de 300, avec beaucoup de ralentis. C'est beau à regarder.

Le reste m'est déjà à moitié sorti de la tête...

Ender's Game

Adapter Ender's Game en film est un pari risqué, le terreau de base n'étant pas tourné vers l'action mais plus vers la réflexion d'Ender et ses calculs, ainsi que le "jeu" sordide auquel se livrent ses supérieurs. En découle un film qui se veut tout de même accrocheur et propose donc un rythme plutôt soutenu avec peu de temps morts. Ce qui est dommage car le véritable message du film est alors mal exploité.

En fait, tout va trop vite car il a fallu caler le maximum de scènes en moins de deux heures de film... Alors que 30 minutes supplémentaires n'auraient pas été superflues.

Si le nom de la race extraterrestre n'avait pas été changé de "Doryphores" à "Formics" on pourrait tout de même dire que le scénario du livre est suivi à la lettre. J'ai retrouvé dans chacune des scènes, peu ou prou ce que j'avais imaginé lors de ma lecture. Du coup Freeben, je ne suis absolument pas de ton avis. J'ai plus de 6 mois de recul par rapport à ma lecture, mais j'ai eu l'impression de tout retrouver.

Le seul vrai problème vient des acteurs, affreusement mauvais, sans exceptions. Ce qui reflète en définitive l'aspect global du film : on sent que tout doit être rapide, et des acteurs qui jouent à l'arrache, ça plombe un long métrage.

Le deuxième tome de la saga étant à mon sens complètement inadaptable en film grand public, je doute qu'il voie le jour... De toute façon l'échec commercial du 1er volet au cinéma a du signer la fin de l'aventure.

Dommage.

 

Another Earth

On sent que quelques années avant "I Origins", Mike Cahill avait déjà envie de raconter des histoires originales de science-fiction et mettant au premier plan ses personnages puis une intrigue plus ou moins scientifique en fond sonore. Avec "Another Earth" on est encore dans le galop d'essai, mais force est de constater que ce réalisateur a un talent fou.

Avec ce rythme et cette fin abrupte, on est ici dans une sorte de nouvelle à la Bradbury, qui utilise le peu de temps qui lui est imparti pour lancer des questions et des réflexions, aborder des thèmes complexes sans pour autant prendre réellement parti, et du coup laisse au spectateur le soin d'interpréter et de donner sens aux théories proposées.
 

________________
Par Benben


Il y a 0 commentaires...


Poster un commentaire...

Recopiez le code suivant :
image-cryptoimage-crypto
Votre pseudo :
Votre commentaire :