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Dark Souls II : Scholar of the First Sin

News postée le 22-05-2017
Tags reliés à cette news : dark souls scholar of the first sin, jeu video, from software,
Dans la catégorie jeux-video

A la vieille école !

Avec quel jeu attaquer la 8é génération de consoles ? Avec le portage d'un jeu de 7é génération pardi ! Mais tant qu'à faire, autant en choisir un bon, un très bon, un qui devrait imprimer les boutons de la manette sur les mains tel un fer rouge. Alors c'est parti pour un voyage en Drangleic avec Dark Souls II.

Sans surprises, From Software reprend la même recette que pour les opus Souls précédents et largue le joueur au beau milieu d'un monde hostile et oppressant. Histoire de rameuter du public, on a droit à un enrobage et une narration plus poussés et DEUX cinématiques d'intro vont venir expliquer pourquoi on se retrouve à poil au milieu des bois. On retrouve très vite ses marques après la 1ere mort qui doit survenir dans les deux premières minutes de jeu et qui donne accès au bien nommé succès "This is Dark Souls". Le ton est donné, l'aventure peut débuter.

La version Scholar of the First Sin propose un rendu visuel vraiment éblouissant : le jeu est fluide (60 FPS constants), les effets de lumière toujours bien placés, les décors variés et impressionnants, les effets spéciaux moins kitsch. Bref, c'est du tout bon et c'est vraiment plaisant de pouvoir apprécier la direction artistique à sa juste valeur dans des conditions idéales.

A l'image de Demon's Souls, on ne pourra ici monter de niveau qu'en un seul endroit de Drangleic, et ce, en allant discuter avec un PNJ aux relents tout aussi mélancoliques que ceux de la Maiden in Black. Si le fait de devoir retourner dans cette zone centrale peut paraitre rébarbative, il n'en est rien, car ce havre de pseudo paix permettra également de retrouver d'autres PNJ libérés, d'acheter des items uniques, d'améliorer ses armes, bref, de se préparer à affronter des créatures toujours plus fortes.

Cependant, j'ai trouvé la difficulté de cet opus bien moins élevée que dans Dark Souls. D'aucuns diront qu'après avoir terminé les deux premiers Souls, on est rodé au genre, mais rien dans la partie hors DLC ne m'aura tenu tête bien longtemps. Avec une atmosphère globalement bien moins sombre, si l'aventure n'a certes rien d'une balade champêtre, elle a peiné à me mettre dans l'ambiance qui m'avait complètement accroché dans les volets précédents.

Cela dit, certains lieux comme le Gutter, Lost Bastille ou Undead Crypt sont de dignes enfants du genre, et resteront collés dans mes rétines encore longtemps. La variété des zones apporte un renouveau constant et l'exploration, si elle est toujours sujette à des moments de gros stress, demeure un point crucial de l’œuvre. La découverte de passages secrets, les rencontres fortuites avec un bestiaire plutôt bien inspiré, l'ouverture de raccourcis, font partie intégrante du gameplay et s'avèrent nécessaires pour dénicher les meilleurs objets et comprendre Drangleic.

Les boss, nombreux, ne proposent hélas que peu de patterns et à part quelques exceptions (The Pursuer, salaud !) on retrouvera sous une apparence différente un même type de combattant qu'on aura tôt fait de mettre en pièce. Certains boss optionnels (Executionner's Chariot, Old Dragonslayer...) rendront quant à eux les duels plus variés et opposeront un challenge digne dont on sera plus que soulagé de sortir vainqueur.

Les 3 DLC proposés avec cette version apportent chacun beaucoup de choses : beaucoup d'heures de jeu, une difficulté démultipliée, de l'originalité. Si l'aventure principale m'a parue limite facile, ce fut une toute autre paire de manches pour récupérer les trois couronnes des rois déchus... Et que dire des boss optionnels carrément surpuissants et qui demandent de surcroît de survivre à un parcours du combattant avant de les atteindre ! Il y a donc ici de quoi rallonger le durée de vie déjà conséquente de Dark Souls II.

68 heures m'auront donc été nécessaires avant de donner un dernier coup d'épée et de lever la malédiction pesant sur Drangleic. J'en ressors avec l'impression d'avoir vécu encore une fois un grand jeu d'aventure, digne successeur de la saga Souls, qui trouve sa propre identité dans les petites différences qu'il affiche par rapport à son épique grand frère.

________________
Par Benben


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